Questions? +1 (202) 335-3939 Login
Trusted News Since 1995
A service for dental industry researchers · Wednesday, March 12, 2025 · 793,282,143 Articles · 3+ Million Readers

La présentation de Therachnologies lors de la CROI met en évidence les limites liées à l’utilisation de l’IMC pour évaluer le risque de maladie cardiovasculaire (CV) chez les personnes vivant avec le VIH

Une étude montre que l’excès de graisse viscérale abdominale est associé au risque de maladie CV

/EIN News/ -- MONTRÉAL, 12 mars 2025 (GLOBE NEWSWIRE) -- Theratechnologies inc. (« Theratechnologies » ou la « Société ») (TSX : TH) (NASDAQ : THTX), une société biopharmaceutique au stade commercial, a présenté aujourd’hui des données mettant en évidence les limites liées à l’utilisation de l’indice de masse corporelle (IMC) seul dans l’évaluation du risque de maladie cardiovasculaire (CV) chez les personnes vivant avec le VIH. L’étude souligne la nécessité d’intégrer le dépistage de l’excès de graisse viscérale abdominale afin de mieux déterminer quelles personnes vivant avec le VIH présentent un risque de maladie CV.

Dans une affiche présentée à la Conference on Retroviruses and Opportunistic Infections (CROI) 2025 à San Francisco, en Californie, les chercheurs de l’étude VAMOS (Visceral Adiposity Measurement and Observation Study) ont caractérisé l’IMC comme étant un mauvais substitut indépendant de l’excès de graisse viscérale et du risque de maladie CV chez les personnes vivant avec le VIH, en particulier compte tenu du risque de maladie CV élevé qui a été observé chez les participants à l’étude qui présentaient un IMC normal ou étaient en surpoids (« faible IMC »), mais présentaient un grand excès de graisse viscérale abdominale. Les chercheurs ont précédemment signalé que l’excès de graisse viscérale abdominale est l’un des facteurs de risque qui contribuent au risque CV élevé chez les personnes vivant avec le VIH qui reçoivent un traitement antirétroviral (ARV) moderne.

« Il existe une abondance de preuves d’un gain de poids important et d’une prévalence élevée de l’obésité chez les personnes vivant avec le VIH à l’ère des antirétroviraux modernes », a commenté Karam C. Mounzer, M.D., chercheur principal de l’étude VAMOS et conseiller scientifique en chef des Philadelphia FIGHT Community Health Centers de Philadelphie, en Pennsylvanie. « Les cliniciens utilisent régulièrement l’IMC comme marqueur pour évaluer le risque de maladie cardiovasculaire et d’autres affections concomitantes dans cette population, mais ils négligent souvent l’importance de mesurer l’excès de graisse viscérale abdominale. « Nos résultats indiquent non seulement que le fait de se fier uniquement à l’IMC sous-estime le risque de maladie cardiovasculaire, mais montrent également une prévalence élevée d’excès de graisse viscérale abdominale chez les patients présentant un IMC normal, ce qui est un facteur de risque de maladie CV réel chez les personnes vivant avec le VIH, que de nombreux cliniciens négligent dans leurs cliniques. »

VAMOS est une étude observationnelle transversale multicentrique qui étudie les relations entre l’IMC, l’excès de graisse viscérale abdominale (défini comme étant une surface de tissu adipeux viscéral ≥ 130 cm2) et les facteurs de risque de maladie CV chez 170 les personnes vivant avec le VIH qui avaient obtenu une suppression virologique sous traitement antirétroviral depuis au moins un an. Les chercheurs ont comparé les scores du risque de maladie cardiovasculaire athéroscléreuse (ASCVD) à 10 ans dans quatre groupes distincts :

  • IMC faible (20 à 29 kg/m2) sans excès de graisse viscérale abdominale (tissu adipeux viscéral < 130 cm2) (n = 62)
  • IMC faible avec excès de graisse viscérale abdominale (tissu adipeux viscéral > 130 cm2) (n = 52)
  • IMC élevé (30 à 40 kg/m2) sans excès de graisse viscérale abdominale (n = 10)
  • IMC élevé avec excès de graisse viscérale abdominale (n = 46)

Il n’est pas surprenant que les personnes obèses (IMC de 30 à 34,9 kg/m2) aient présenté la prévalence la plus élevée d’excès de graisse viscérale abdominale (88 %) dans le cadre de l’étude, suivies des personnes vivant avec le VIH atteintes d’obésité de classe II (IMC de 35 à 40 kg/m2; 69 %). Cependant, un excès de graisse viscérale abdominale était encore présent chez une grande partie des personnes vivant avec le VIH dont l’IMC était normal (20 à 25 kg/m2; 43 %) et de celles qui présentaient un surpoids (IMC de 25 à 29,9 kg/m2; 47 %).

Il convient de noter que les personnes vivant avec le VIH qui présentaient un excès de graisse viscérale abdominale obtenaient des scores de risque d’ASCVD à 10 ans plus élevés que celles qui n’en étaient pas atteintes, indépendamment de l’IMC (p = 0,0019). De plus, des taux élevés de volume de graisse péricardique (graisse recouvrant directement le muscle cardiaque) ont été observés principalement chez les participants présentant un grand excès de graisse viscérale abdominale, comparativement à ceux présentant un faible excès de graisse viscérale abdominale (p < 0,0001). Dans un cas semblable, la surface du tissu adipeux viscéral était plus fortement correlée avec le volume de graisse péricardique (valeur r de Spearman = 0,73; p < 0,0001) qu’avec la surface adipeuse sous-cutanée (valeur r de Spearman = 0,2; p = 0,0109).

« En plus de fournir une estimation prédictive du risque de maladie cardiovasculaire, les résultats de l’étude VAMOS montrent une incidence importante et en temps réel de la graisse dans l’organisme, comme le montrent les taux de volume de graisse péricardique », a noté Christian Marsolais, Ph. D., vice-président principal et chef de la direction médicale de Theratechnologies. « Les résultats soulignent également que si les professionnels de la santé se concentrent uniquement sur l’IMC, une proportion importante des personnes vivant avec le VIH qui sont en surpoids et qui ont un poids normal et un excès de graisse viscérale abdominale sera oubliée. « Nous espérons que cette étude encouragera l’utilisation d’outils simples et plus précis pour évaluer l’excès de graisse viscérale abdominale, comme la mesure du tour de taille, en tant que moyen éprouvé de déterminer quelles personnes vivant avec le VIH présentent un risque de maladie cardiovasculaire. »

À propos de Theratechnologies

Theratechnologies (TSX : TH) (NASDAQ : Theratechnologies inc. est une société biopharmaceutique axée sur la commercialisation de traitements novateurs qui ont le potentiel de redéfinir les normes en matière de soins de la santé. D’autres renseignements sur Theratechnologies sont disponibles sur le site Web de la Société au www.theratech.com/fr, sur SEDAR+ au www.sedarplus.ca et sur EDGAR au www.sec.gov. Suivez Theratechnologies sur LinkedIn et X.

Énoncés prospectifs

Le présent communiqué de presse renferme des énoncés prospectifs et de l’information prospective (collectivement, les « énoncés prospectifs ») au sens de la législation applicable en valeurs mobilières. Ces énoncés prospectifs reposent sur les opinions et les hypothèses de la direction ou sur l’information disponible à la date où ils sont formulés et se reconnaissent à l’emploi de mots tels que « peut », « va », « pourrait », « voudrait », « devrait », « prometteur », « perspectives », « croit », « planifie », « envisage », « prévoit », « s’attend » et « estime » ou la forme négative de ces termes ou des variations de ceux-ci. Les énoncés prospectifs contenus dans le présent communiqué de presse comprennent, sans toutefois s’y limiter, des énoncés au sujet de l’utilisation d’outils pour mesurer l’excès de graisse viscérale abdominale, comme la mesure du tour de taille. Les énoncés prospectifs comportent un certain nombre d’hypothèses, de risques et d’incertitudes. Certaines de ces hypothèses comprennent, sans toutefois s’y limiter, le fait que les professionnels de la santé se fieront aux données et aux preuves présentées pour le dépistage de l’excès de graisse viscérale abdominale afin de mieux déterminer quelles personnes vivant avec le VIH présentent un risque de maladie CV. La Société prie les investisseurs actuels et potentiels de se reporter à la rubrique « Facteurs de risque » de sa notice annuelle déposée au titre de formulaire 20-F daté du 26 février 2025, disponible sur SEDAR+ au www.sedarplus.ca et sur EDGAR au www.sec.gov dans les documents déposés de Theratechnologies pour les risques associés aux activités de Theratechnologies. Le lecteur est prié d’examiner ces risques et incertitudes attentivement et de ne pas se fier indûment aux énoncés prospectifs. Les déclarations prospectives reflètent les attentes actuelles concernant des événements futurs. Elles ne sont valables qu’à la date du présent communiqué et traduisent les attentes de la Société à cette date.

La Société ne s’engage aucunement à mettre à jour ou à réviser l’information aux présentes, que ce soit par suite de l’obtention de nouveaux renseignements, de nouveaux événements ou circonstances ou de toute autre chose, sauf si les lois applicables l’exigent.

Personnes-ressources :

Demandes des médias :
Julie Schneiderman
Directrice principale, Communications et Affaires corporatives
communications@theratech.com
1 514 336-7800

Demandes des investisseurs :
Joanne Choi
Directrice principale, Relations avec les investisseurs
jchoi@theratech.com
1 551 261-0401


Primary Logo

Powered by EIN News

Distribution channels: Banking, Finance & Investment Industry, Healthcare & Pharmaceuticals Industry ...

Legal Disclaimer:

EIN Presswire provides this news content "as is" without warranty of any kind. We do not accept any responsibility or liability for the accuracy, content, images, videos, licenses, completeness, legality, or reliability of the information contained in this article. If you have any complaints or copyright issues related to this article, kindly contact the author above.

Submit your press release